En 2020 et 2021 le notaire a été sollicité à plusieurs niveaux pour rassurer ses clients.
Tous ont dû s’adapter au context »sanitaire », cependant le notaire a dû gérer une demande accrue pour ses services en immobilier. Le context des transactions a complètement changé : les arpenteurs sont disponibles seulement dans 6 mois ou 1 an, les achats sont faits sans inspections en bâtiments, les surenchères deviennent courantes, les banquiers qui répondent difficilement aux demandes de financement aussi.
Bref, le notaire a dû garder le contrôle de la situation dans son bureau et gérer les attentes des intervenants : parfois en limitant la variété des services offerts, en établissant des priorités (urgent vs. non urgent), en refusant certains types de dossier et en discutant clairement sur les délais pour finaliser un dossier (6 semaines ou 6 mois!).
En arrière scène de son bureau, le notaire a dû gérer les préoccupations de ses employés avec la situation sanitaire (masque ou pas de masque, vaccin ou pas de vaccin, etc…). Certains ont développé la possibilité de travailler à partir de la maison pour les employés. Helas, tous devront retourner physiquement au bureau eventuellement car le métier exige, au-delà de la sécurité des informations, une certaine présence physique incontournable (enregistrement au greffe papier, production de copies authentiques, réception et remise de fonds, etc.)
De plus, le notaire a dû investir du temps et des fonds pour apprendre de nouvelles technologies: Microsoft Teams et Consigno CNQ pour compléter en bonne et due forme les premières signatures électroniques formelles au Québec.
C’est dans un context comme celui-là que certains notaires ont montré qu’ils sont vraiment des Maîtres de la situation. Le notaire est une figure importante dans la société québécoise alors il se doit d’être dynamique face au changement et il doit inspirer la confiance en tout temps, malgré les défis techniques, politiques et juridiques.
Hélas, les défis technologiques auront convaincu certains notaires plus aînés à prendre le chemin de la retrainte. Certains diront même que la professsion est complètement changée car à l’avenir le notaire doit être doué en matière de technologie sinon il doit investir pour avoir des personnes-ressources dans le domaine. Effectivement, de plus en plus le processus de production d’acte notarié passe par plusieurs étapes technologiques.
Enfin, les notaires qui ont passé à travers les défis des dernières années sont des leaders dans le domaine car dans l’adversité ils sont devenus plus forts et plus polyvalents. Bravo!